C’est le grand débat qui occupe la scène politique du moment : la Libye se dirige-t-elle vers une solution politique par consensus?
Tel est le thème qui sera abordé demain mardi 12 avril, lors de la réunion des hauts responsables des organisations nationales et internationales, mais aussi des représentants des pays arabes et occidentaux, qui aura lieu à Tunis, afin de trouver une solution à la crise que connaît le pays.
Depuis la chute de Mouammar Kadhafi, la situation politique, ainsi que sécuritaire se complique de plus en plus. Quel avenir pour la Libye? C’est en partie le but de la réunion de demain, dont l’intérêt premier est de trouver des réponses urgentes aux problèmes qui se posent.
Alors que la confusion règne encore à Tripoli, le Parlement de Tobrouk n’a toujours pas voté l’investiture du gouvernement d’Union nationale libyen avec à sa tête Fayez Sarraj, arrivé mercredi 30 mars à Tripoli, par voie maritime, malgré l’hostilité de milices locales, comme Fajr Libya.
Mais l’heure semble être aux décisions. La réunion qui aura lieu demain aboutira-telle à une solution politique? Verra-t-on naître un consensus politique libyen avec, à terme, une Libye réconciliée… Il est encore trop tôt pour le dire, il va falloir que le gouvernement Sarraj prenne possession des ministères et fasse ses premiers pas.
Cela fait cinq ans que la Libye est l’objet de tiraillements de la part de plusieurs fractions armées dont l’objectif premier est, à tout prix, la prise du pouvoir, depuis le renversement du régime de Kadhafi. Cela dit, les dés ne sont pas encore jetés, la situation reste encore floue. Quelle serait donc la solution politique en Libye pour tenter de mettre fin aux rivalités entre les différents groupes? Tels sont les défis à relever pour instaurer un processus de transition démocratique.