Ils sont plus de cinquante pays, d’organisations nationales et internationales qui se sont réunis mardi à Tunis pour apporter un appui international à la Libye, avec pour objectif l’installation effective du gouvernement d’union nationale libyen à Tripoli afin de mettre un terme au chaos dans le pays.
Cette réunion, tenue sous l’égide de l’ONU et de la Grande-Bretagne, a été ainsi une occasion pour les responsables du gouvernement libyen de mentionner quelles sont les priorités pour le pays, aussi bien sur le plan économique que sécuritaire.
A l’ouverture de la réunion, Moussa al Kony, vice-Premier ministre et un des représentants des Touaregs, déclare: “Il est clair que la sympathie de la population libyenne à l’endroit du gouvernement d’union nationale ne peut pas durer longtemps si on n’arrive pas à trouver des solutions urgentes pour mettre fin au chaos qui règne en Libye”.
Il ajoute que les défis sont de taille, en donnant l’exemple de la sécurité, qui est l’une des priorités essentielles, mais aussi la remise en marche des services de base tels que la santé, entre autres.
“ Notre présence ici vise à déterminer quels sont les aspects sur lesquels nous pourrons travailler, aussi bien sur le plan diplomatique qu’au niveau d’une aide concrète”, affirme Christian Turner, un haut diplomate britannique. Il a ajouté qu’il est “vital” que le gouvernement de Fayez El Sarraj, fasse ses premiers pas.
Pour rappel, des représentants d’une quarantaine de pays étaient présents à cette conférence telles que l’Union européenne, la ligue arabe, la Banque mondiale ainsi que le Fonds monétaire international (FMI). On compte également un grand nombre d’organisations internationales installées en Tunisie, en attendant que la situation s’améliore en Libye.
Depuis le renversement du régime de Kadhafi, en 2011, la Libye est le théâtre d’affrontements entre plusieurs fractions dont l’unique but est prendre le pouvoir. La solution politique et la solution économique en Libye seraient les réponses urgentes pour mettre fin au désordre régnant, mais aussi pour mettre en œuvre un processus de transition démocratique.