La chercheuse en science de l’environnement Dorsaf Ben Ismaël a indiqué lors d’une conférence de presse que les analyses qui ont été faites dans la région de Attar et les zones avoisinant la décharge de Borj Chakir ont démontré que les eaux sont contaminées et ne sont donc pas potables.
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La chercheuse a indiqué que le bilan des analyses en question est le résultat d’une étude menée entre 2014 et mai 2016. Cette pollution n’est pas sans retombées. En effet, les habitants de la ville souffrent d’asthme, de maladies dermatologiques et d’autres problèmes.
Les habitants de la ville ont revendiqué la fermeture de la décharge étant donné qu’elle est à l’origine de plusieurs maladies. Il est à noter que l’idée de transférer la décharge de Borj Chakir a été discutée au mois de mars dernier. En effet, l’étude a examiné la possibilité de transférer la décharge en question à la décharge de Ben Arous.
Notons que le même problème a été relevé à Djerba et a mobilisé les habitants de l’île et n’a pris fin qu’en novembre 2014.