Lors d’une conférence tenue par l’association Tunisiens contre la Corruption, le secrétaire général de l’Association Prospective et Développement, Abdelbasset Sammari est revenu sur le phénomène de la corruption en Tunisie.
« La pérennité de la corruption au sein de l’Etat », tel était le titre de son intervention; titre provocateur et lourd de sens. A travers une approche historique et juridique à la fois, il a exposé son analyse.
Le phénomène de la corruption ne s’est jamais interrompu, même pas après l’indépendance pour Abdelbasset Sammari. Il cite pour responsable en premier lieu l’administration, là où la corruption a pris ses quartiers et s’est amplifiée à souhait. L’administration des marchés publics, en particulier, est le lieu où prospère et s’organise ce fléau tant décrié. Il va sans dire qu’il y a au sein de cette même administration des fonctionnaires loyaux et intègres.
En second lieu, le secrétaire de l’association a pointé du doigt les hommes d’affaires qui « règnent en maîtres sur l’économie tunisienne, adoptant un libéralisme sauvage et n’hésitant pas à recourir à tous les moyens illégaux pour arriver à leurs fins ». Le troisième responsable, selon M. Sammari, est « certains leaders de la Centrale syndicale. Je précise, argumente-t-il, je n’accuse pas la base de l’UGTT ». Cependant, Abdelbasset Sammari n’a pas communiqué de preuves de ce qu’il avance, au risque d’être accusé à son tour de lancer des accusations sans fondement.
Preuves, vous dites?? Il suffi de comparer les clauses contraignantes des Cahiers des Charges et la qualité du Produit Fini, objet des Marchés Publics !!!