Après la fermeture de ses portes depuis fin avril dernier, la Société pétrolière tuniso-britannique de prospection et d’exploitation énergétique (Petrofac) va reprendre ses activités au cours de cette semaine.
En marge d’une réunion de travail, Mongi Marzouk, ministre de l’Energie et des Mines, a affirmé son engagement à conclure des contrats de travail entre les travailleurs diplômés du supérieur et les entreprises publiques dans lesquelles ils travaillent, et ce, afin de les recruter ultérieurement.
Il s’est engagé, également, à embaucher les 266 ouvriers, travaillant dans des sociétés de l’environnement de la région, dans le cadre d’une société de services qui sera financée par les sociétés pétrolières opérant sur l’archipel et à régulariser leur situation sociale.
Pour leur part, les représentants de l’UGTT ont appelé à recruter ces agents dans le cadre de la fonction publique dans les postes qu’ils occupent, tout en appelant les entreprises privées à contribuer à cet effort, ainsi qu’à créer une société environnementale pour recruter les autres agents.
A noter que Petrocfac a arrêté ses activités en avril 2016 en raison du sit-in mené par les ouvriers travaillant dans les entreprises de l’environnement de la région. L’arrêt de l’activité a coûté à Petrofac quelque 200 mille dollars par jour dont 160 mille auraient dû revenir à l’Etat tunisien, en tant qu’actionnaire à raison de 55% dans la concession d’exploitation des champs Chergui à travers l’ETAP outre les revenus des impôts sur les ventes.