Désormais, les permutations entre les facultés de médecine en Tunisie seront formellement interdites, et ce dès la prochaine année universitaire 2016-17.
Telle est la décision prise récemment par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Chiheb Bouden, lors d’une rencontre avec les recteurs des universités de médecine, médecine dentaire et de pharmacie.
D’après le ministère de l’Enseignement supérieur, la décision en question est de nature à garantir l’égalité des chances entre les différents étudiants, le sérieux de la formation pendant le cursus universitaire et la conformité à la capacité d’accueil de chaque faculté.
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Cela dit, chaque étudiant en médecine est tenu d’achever ses études dans un seul établissement universitaire. Ce qui lui évitera le risque d’être confronté, lors d’une mutation, à un changement dans les programmes et à une nouvelle méthode d’enseignement qui pourraient le perturber gravement.
Par ailleurs, il est à rappeler que les étudiants en médecine se trouvent déjà confrontés à de sérieux soucis qui n’en finissent pas de faire polémique, à savoir : l’année civile, l’obligation de travailler dans les régions intérieures pour combler le manque de médecins spécialistes, la qualité des stages et plein d’autres dossiers urgents.
Affaire à suivre…