Si manger est un plaisir, il n’est pourtant pas bon de manger tout et n’importe quoi. A mesure que les recherches avancent, il est devenu facile pour les consommateurs de distinguer le bon du mauvais en matière de nutrition. Les découvertes récentes montrent que les aliments ont non seulement un impact sur notre santé physique, mais aussi sur notre santé mentale.
Dans cette même voie de recherche, des scientifiques de l’Université de la Caroline du Sud, (Columbia , Etat Unis) et de l’Université du Queensland (Brisbane, Australie) ont cherché à explorer l’association entre certains aliments et le risque de dépression. Pour ce faire, les chercheurs ont examiné le lien entre l’indice inflammatoire des aliments et le risque de dépression. Un total de 6438 femmes, avec un âge moyen de 52 ans, ont été suivies sur une période de plus de 12 ans (entre 2001 et 2013).
Aux termes de l’étude, les chercheurs ont démontré que les femmes qui consomment des aliments ayant des propriétés anti-inflammatoires présentent un risque environ 20% plus faible de développer une dépression, que celles qui consomment des aliments ayant un indice inflammatoire élevé.
Ces résultats suggèrent donc qu’un régime « anti-inflammatoire » est associé à un risque inférieur de dépression.
Ainsi, les moyens pour lutter efficacement contre la dépression se trouvent à portée de main. Il est donc judicieux de privilégier des aliments tels que les légumes, les fruits, le poisson, les céréales complètes, et les oléagineux. D’un autre côté les fritures, les aliments gras, les sucres rapides en grande quantité, les sodas, les céréales raffinées et les charcuteries sont à limiter.
La question de la dépression se pose fréquemment, compte tenu du fait que cette maladie touche plus de 350 millions de personnes, et qu’elle est la première cause d’incapacité dans le monde, d’après les données de l’OMS. De quoi redoubler de vigilance devant cette maladie qui ne prévient pas avant de frapper!