Alors que le gouvernement d’union nationale a pris officiellement ses fonctions, dans la journée du lundi 29 août, le parti Hizb Ettahrir a menacé de fortes représailles les autorités, pour avoir retiré son drapeau du toit de son siège sis à l’Ariana. Le parti est même allé encore plus loin en promettant de « trancher les têtes et les mains ».
Il déclare dans un communiqué : « Que le gouvernement, ses criminels et ses maîtres anglais sachent que leur heure est proche et que les musulmans n’oublieront pas leurs crimes (…) Qu’il y aura des têtes et des mains qui seront coupées… A cette heure-là, ni les Européens, ni les Américains, ni l’Otan ne pourront plus leurs servir. »
Notons que les activités du parti Hizb Ettahrir ont été gelées pour un mois à compter du 15 août, suite à la plainte déposée par la présidence du gouvernement.
Encore une fois, le mouvement défie non seulement les autorités, mais aussi la justice tunisienne. Au gouvernement Chahed de se pencher sur la question, car la menace du parti extrémiste est bien réelle et soulève de nombreuses interrogations.
Pourquoi jusqu’ici les activités du parti n’ont-elles pas été interdites définitivement? Comment se fait-il qu’un parti ose défier en des termes si outrageants les autorités de l’Etat? Se croit-il ou se sent-il au dessus des lois?
Il y a déjà deux mois de cela, Habib Essid, l’ex-chef du gouvernement, a déclaré dans une interview qu’il dispose de preuves impliquant directement Hizb Ettahrir dans les incidents et les violences survenus à Kerkennah et qu’il les a transmises à la justice.
En l’absence de réaction du ministère de l’Intérieur, au moment où nous écrivons ces lignes, et deux jours après le communiqué d’Hizb Ettahrir, on est en droit de se demander si le ministère prend vraiment la mesure de la menace à la sécurité intérieure. Et si oui, quelles sont les mesures qu’il compte adopter? Car il en va du respect des institutions de l’Etat et de la crédibilité du nouveau gouvernement.
T’en prends quelques uns et tu leur casse la gueule de manière brutale, visible et irréversible, comme ça ils la fermeront une bonne fois pour toutes et tu recommence jusqu’au moment ou il y en aura plus…
Désolé, mais avec ces tarés, pas de dialogue possible.