A pas moins d’une semaine de l’installation du gouvernement Chahed, Zied Lakhdhar, député du Front populaire, déclare qu’il pourrait échouer.
Selon lui, les éléments de l’échec sont présents puisque d’une part sept ministres ont été reconduits dans leurs fonctions et d’autre part,la situation sociale et économique empire.
D’après son analyse politique, le gouvernement d’union nationale est loin d’être stable. Il y aurait même selon lui des tiraillements au sein de la nouvelle équipe gouvernementale. « D’ailleurs, ce qui se dit dans les coulisses, c’est que le chef du gouvernement a l’intention de procéder à un remaniement ministériel. »
Evoquant le discours de Youssef Chahed― et notamment la situation du bassin minier, la politique d’austérité, l’arrêt des recrutements dans la fonction publique, la politique des salaires, etc. tels qu’ils ont été présentés― M. Lakhdhar a estimé que « cela signifie qu’on va favoriser un vent de panique afin de faire passer un programme politique consigné par le FMI, car telle est la réalité ».
L’entrée de deux syndicalistes permettra-t-elle d’assurer la paix sociale en Tunisie?
Le député du Front populaire constate que l’implication de l’organisation syndicale, par la nomination de deux ministres syndicalistes, n’est pas évidente, alors que les vrais enjeux sont ailleurs. Le prix de la paix sociale sera élevé.