Il y aurait plus de dix mille postes à pourvoir dans l’enseignement primaire, d’après Mastouri Gammoudi, secrétaire général de l’enseignement primaire.
Ainsi le syndicat général de l’enseignement de base appelle le gouvernement à recruter ce nombre afin de combler le manque d’enseignants dans les écoles primaires de plusieurs régions et par là même de limiter le nombre des suppléants « qui travaillent dans la précarité d’après la même source ».
Dans la même logique, le syndicat général de l’enseignement de base estime que le montant alloué pour le payement des suppléants prouve que l’Etat a les moyens d’effectuer ces recrutements. Ainsi, le syndicat de base tient à cette revendication pour remédier à ces lacunes.
Quant aux instituteurs, ils reviennent à la charge exigeant du ministère de tutelle l’application de l’accord du 6 avril amendant le décret relatif à la retraite facultative.
Du côté du ministère de l’Education, aucune décision n’a encore été prise concernant le lancement d’un concours pour le recrutement d’instituteurs ou d’enseignants, passage obligé pour accéder à ce titre.
Telle une épée de Damoclès, les menaces de grève reprennent de plus belle : une journée de colère s’est tenue le 5 septembre afin que les instituteurs fassent parvenir leur voix. Cette journée ne sera que le début d’un large mouvement qui va se poursuivre avec la possibilité d’une grève générale en date du 5 octobre prochain.