Les discussions entre le ministère de la Fonction publique et de la Gouvernance et l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) quant aux amendements nécessaires sur la révision de la loi n°83-112 du 12 décembre 1983, portant statut général des personnels de l’Etat, des collectivités locales et des établissements publics à caractère administratif ont pris fin.
C’est ce que Abid Briki, ministre de la Fonction publique, a annoncé hier, 21 novembre, lors d’une séance d’audition qui porte sur le budget du ministère devant les députés de l’Assemblée des représentants du peuple. La réforme de la loi est attendue depuis des années.
D’après le ministre, les grands axes de l’amendement sont les suivants : prolongation du congé de maternité d’un mois, autorisation aux fonctionnaires de travailler avec le secteur privé pendant cinq ans avec possibilité de retour au poste initial.
Il est à noter que la centrale syndicale a proposé une panoplie d’amendements pour cette loi tout en prenant en considération le facteur productivité. En effet, les experts de l’UGTT et ceux du ministère considèrent que les propositions en question permettront d’améliorer la productivité et le rendement des fonctionnaires de l’Etat.
Les négociations ont déjà connu un ralentissement causé par la conjoncture politique et le changement des gouvernements mais voici que la dernière version est prête en attendant l’avis des experts. Sur un autre volet, l’amendement de la loi intervient à un moment où le nombre des fonctionnaires a atteint 650 mille personnes d’où la nécessité d’optimiser le rendement et de réviser la législation.