La R&D est un puissant moteur d’innovation et les dépenses y afférents ainsi que leur intensité sont deux des indicateurs clés pour évaluer les ressources affectées à la science et à la technologie à travers le monde. Afin de stimuler la compétitivité de l’UE, l’accroissement à 3% de l’intensité de R&D d’ici 2020 dans l’UE est l’un des cinq objectifs clés de la stratégie Europe 2020.
Selon l’Eurostat, les entreprises restent le premier secteur dans lequel les dépenses effectuées en R&D ont atteint 64% en 2015, suivies du secteur de l’enseignement supérieur (23%), du secteur des administrations publiques (12%) et de celui des organisations privées à but non lucratif (1%).
La part de R&D dépensée dans le secteur des entreprises la plus élevée a été enregistrée en Slovénie ( 76%), en Bulgarie et en Hongrie (73%). La moins élevée a été observée en Grèce, Chypre, Lettonie, Lituanie et Slovaquie où le secteur de l’enseignement supérieur était dominant.
En 2015, les États membres de l’Union européenne ont dépensé près de 300 milliards d’euros au titre de la recherche et développement (R&D). L’intensité de R&D, c’est-à-dire les dépenses de R&D en pourcentage du PIB, s’établissait à 2,03% en 2015, contre 2,04% en 2014. Dix ans auparavant (en 2005), les dépenses en R&D atteignaient à peine de 1,74%. L’intensité des dépenses en R&D la plus élevée a été enregistrée en Suède (3,26%), en Autriche (3,07%) et au Danemark (3,03%), tous trois affichant des dépenses de R&D supérieures à 3% du PIB.