Invitée sur les ondes radiophoniques, Saïda Garrache, la conseillère auprès du Président de la République, a fait un état des lieux sur la situation sécuritaire, mais aussi sur les déclarations du président à Euronews à propos du retour des terroristes provenant des zones de tension.
Elle a indiqué que selon la Constitution, le Président de la République est le premier garant de l’application de la Constitution. Elle a également ajouté que l’article 25 stipule qu’“il est interdit de déchoir de sa nationalité tunisienne tout citoyen, de l’exiler, de l’extrader ou de l’empêcher de retourner à son pays.”
Elle affirme que la position du Président de la République est claire : “Il ne peut pas interdire le retour de ces terroristes. Ils peuvent revenir, mais il va falloir qu’ils sachent à quoi s’en tenir, notamment avec la loi relative à la lutte contre le terrorisme et le blanchiment d’argent. Elle conclut en déclarant que le contingent tunisien dévoyé comprend environ 3000 jihadistes dans les zones de tension, mais que certains d’entre eux se trouvent déjà en Tunisie et ont déjà été déférés devant la justice.
Presque six ans après la révolution, la Tunisie fait face à plusieurs défis, sécuritaire, politique, économique, sans parler des défis sociaux. La question de la sécurité est un enjeu majeur pour assurer le processus de la transition démocratique.