En marge d’une réception organisée hier au Musée National du Bardo par l’UBCI à l’occasion de la signature d’une convention de mécénat avec l’Institut national du patrimoine, le Musée du Louvre et le Musée national du Bardo, son Directeur Général Pierre Beregovoy, est revenu sur leur partenariat avec ces trois institutions.
A cette occasion, il a annoncé que l’UBCI avait signé, le 17 mars 2015, une première convention de partenariat avec ces institutions. Cette date revêt, selon ses propos, une signification particulière lorsque l’on prend la mesure des événements tragiques qui le lendemain même avaient eu lieu au Musée du Bardo et qui marqueront à jamais son Histoire.
L’UBCI avait également eu le plaisir, à fin 2014, de répondre à la proposition du Musée du Louvre de s’associer à son partenariat noué avec le Musée du Bardo, et ce, en vue d’apporter le soutien de l’UBCI au projet de restauration de magnifiques œuvres lapidaires pour la réouverture de la somptueuse Salle Carthage, ainsi qu’aux activités du Chantier – Ecole visant à former en France des jeunes Tunisiens aux métiers de restaurateurs et d’installateurs.
A cet égard, M. Beregovoy a affirmé que la culture tenant en effet une place importante dans les différents engagements sociétaux du Groupe BNP Paribas, il semblait naturel que l’UBCI se mobilise pour ce projet, afin de continuer d’offrir à tous les Tunisiens et aux visiteurs du monde entier la possibilité d’admirer ces œuvres de grande valeur.
D’ailleurs, la réouverture de la Salle Carthage, célébrée le 4 novembre 2015 en présence notamment de l’Ambassadeur de France à Tunis, avait permis d’admirer les nombreuses sculptures restaurées par les stagiaires du chantier-école mené conjointement par le Musée du Louvre et le Musée du Bardo.
Dans le même cadre, Pierre Beregovoy n’a pas manqué d’estimer que la Tunisie est petite par sa géographie mais ô combien grande par son Histoire. Pour cette raison, contribuer à la préservation du patrimoine culturel tunisien fait partie des engagements durables de l’UBCI en tant que banque responsable et citoyenne dont la première présence en Tunisie remonte à plus de 120 ans.
Et pour preuve, l’UBCI reconduit son partenariat avec l’Institut national du patrimoine, le Musée du Louvre et le Musée national du Bardo, par le biais d’une convention de mécénat qui portera sur l’accompagnement à la création d’un atelier de restauration de sculptures et à la création d’une formation de restaurateur de sculptures, ainsi que la poursuite du chantier-école Louvre-Bardo avec la mise en œuvre du projet scientifique relatif à la collection de sculptures de Bulla Regia et à celle de la Salle des Empereurs via la formation de jeunes Tunisiens.
Le responsable a précisé que le soutien de l’UBCI, qui est sous forme d’une enveloppe de 240 mille dinars étalée sur trois années, viendra contribuer en partie au financement de l’achat de matériels nécessaires aux projets et la prise en charge des coûts de frais inhérents aux missions en Tunisie.
Au final, M. Beregovoy a fait savoir que le patrimoine est un élément constitutif de l’Histoire des peuples et de leur identité. «Les événements ayant marqué la vie du Musée du Bardo donnent une signification encore plus particulière à la citation de Ghandi : «Il faut être fier d’avoir hérité de tout ce que le passé avait de meilleur et de plus noble. Il ne faut pas souiller son patrimoine en multipliant les erreurs passées», conclut-il.