Les problèmes des caisses sociales ont de beaux jours devant eux. Les derniers chiffres relatifs au déficit des caisses donnent à voir que les dettes de la CNSS ont atteint 470MDT en 2016 et 141 MDT pour la CNRPS.
C’est ce qu’a déclaré le directeur général de la sécurité sociale au ministère des Affaires sociales, Kamel Madouri , lors de son intervention à la conférence nationale sur la réforme des caisses sociales, tenue du 31 janvier au 1er février. Par ailleurs, M. Madouri a souligné que le gouvernement a déjà injecté 800 MDT au profit de ces deux caisses pour éviter que la situation ne s’aggrave davantage.
Cependant, lors de son intervention, le directeur de la sécurité sociale a indiqué qu’il est temps d’entamer les réformes structurelles nécessaires. Et pour commencer, les caisses devraient récupérer leur argent des institutions endettées auprès d’elles, procéder à l’application des articles du Pacte social et à une révision globale du régime de retraite dans les secteurs public et privé.
Nous y reviendrons…
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Le problème du financement des coûts des soins est structurel et très ancien,mais les pouvoirs politiques successifs l’ont toujours ignoré et reporté à plus tard carriérisme et flagornerie de certains oblige tel ministre de la santé a coédité avec un collègue lui aussi médecin un ouvrage en l’honneur de »l’éthique » de l’ex président qualifié par Jean DANIEL de « voyou de sous-préfecture »(ne riez pas cet ouvrage existe en bibliothèque et chez ceux qui l’avaient acquis et lu-
Le dit ministre fait menacer et intimider ceux qui dénoncent les irrégularités mais pour le fond le problème reste entier:les organismes (CNRPS, CNSS, CNAM plus récemment, Hôpitaux, et Ministère de la santé échangent des signatures pour « payer » les livraisons de produits et à l’import la Pharmacie Centrale recourt à l’endettement régulier systématiquement
Résultat les fournisseurs étrangers n’ont plus confiance et la situation économique du pays ne les y encourage guère
Une commande ferme de produit de première nécessité
à nécessité trois ans pour entamer le processus du règlement: encore le négociateur d’alors voulait-il sa « ristourne » auprès du fournisseur français(5 % comme de juste auprès du labo qui a supporté trois ans d’agios bancaires)-il y là aussi des problèmes de corruption qui minent le système avec les intouchables du système d’alors
J’ai eu le redoutable honneur d’attirer l’attention sur ce problème par deux journées d’étude sur l’économie de la santé à la faculté de médecine de Sfax en me limitant au seul secteur de mon activité(la santé mentale) il y a juste trente ans-J’étais devenu un gêneur et on ne s’est pas privé de me le dire
La vérité est simple à dire: repenser le financement des dépenses de santé renoncer au ruineux système des « forfaits »-rationaliser le corpus du système de soins qui doit constituer une pyramide hôpitaux universitaires au sommet et santé « de base » à la base, centre intermédiaires et hôpitaux régionaux au milieu avec des règles de hiérarchisation strictes pour éviter les doubles emplois et les gaspillages
Des termes comme « faculté de médecine » et « hôpital universitaire » doivent avoir un sens et non se transformer en slogans de propagande
Bon courage à ceux et celles qui veulent s’atteler sincèrement à la tâche et je propose ma modeste expérience du domaine à qui la souhaite:je n’ai pas versé dans le panégyrique(tarifé?) pour aucun ex dirigeant