La grève du pain qui a débuté lundi dans l’ensemble du territoire tunisien à l’exception de 4 gouvernorats (Jendouba, Béja, Le Kef et Bizerte) a été annulée. Mais quelles étaient ses causes ?
Les boulangers protestent contre l’absence de dialogue entre le ministère de l’Industrie et du Commerce et les propriétaires des boulangeries sur un nombre de points dont la situation des boulangeries anarchiques, la loi sur la concurrence économique et bien d’autres revendications.
« Le taux de participation à cette grève était de 100% dans les 20 gouvernorats concernés. Tous les boulangers ont répondu à l’appel », a affirmé Mohamed Bouanane, président de la chambre nationale des propriétaires de boulangeries auprès de l’UTICA.
Il s’agit d’une première que les boulangers décident de faire grève. A Tunis, une majorité de boulangeries étaient fermées lundi dans la matinée. Le mouvement touche ceux qui achètent la farine subventionnée. Le prix du pain dit « baguette » est de 190 millimes, le prix du pain d’un kilo est de 240 millimes, grâce notamment aux subventions.
Par ailleurs, le Groupement Professionnel de l’Industrie, de la Boulangerie et de la Pâtisserie de la CONECT, quant à lui, a exprimé son refus catégorique des déclarations irresponsables, de l’appel injustifié à la grève des boulangers. Dans une déclaration à leconomistemaghrébin.com, Abdelkarim Ben Mehrez, vice-président de la Chambre nationale des boulangeries modernes et pâtisseries auprès de la Conect, a indiqué: « Une telle grève vise à faire profiter davantage certaines parties du système de la compensation indépendamment des intérêts des citoyens. Or quand on proteste, on ne prend pas en otage le citoyen. C’est ce qui s’est passé hier ».
D’ailleurs, la Conect a fait savoir, dans un communiqué, que l’appel à la grève émane de parties qui s’approvisionnent en farine au prix de 6 dinars seulement le quintal en plus de la compensation dont elles bénéficient alors que le reste des boulangeries, qui exercent dans le cadre du respect intégral de la loi, du cahier des charges , des conditions de poids et des normes de qualité les plus exigeantes paient la farine à plus de 51 dinars le quintal sans bénéficier de la compensation.
M. Ben Mehrez a également ajouté : « Nous payons le prix des 100 kg de farine à 51 dinars. D’ailleurs, nous travaillons dans les normes. Tout comme, nous employons des dizaines de jeunes dans chaque boulangerie ».
D’après lui, les vrais problèmes concernent une vieille loi sur la concurrence économique qui remonte à 1942 » A l’ère du Bey » a-t-il qualifié, tout en poursuivant qu’il va falloir impérativement la réviser.
« Nous ne demandons pas la lune, juste une légère baisse de l’unité du pain qui nous revient plus cher que son prix de revient et surtout revoir la loi en vigueur » a-t-il expliqué.
Utiliser le pain, un produit de première nécessité pour tous les Tunisiens, comme un moyen de surenchère, est inadmissible, juge M. Ben Mehrez. Le dialogue se poursuit actuellement entre le ministère de l’Industrie et du Commerce et toutes les parties concernées quant aux solutions afin de procéder à une refonte du système, même si la grève est annulée d’une façon provisoire.
Le 29 décembre 1983, à la suite d’une hausse du prix de produits de base, des « émeutes du pain » avaient éclaté du sud au nord. La baguette coûtait à l’époque 90 millimes, au lieu de 50 millimes. Quant au prix de la semoule, il a augmenté de 70%. A cette époque, le gouvernement de Mohamed Mzali était pressé d’engager des réformes sociales pour réduire son déficit public en limitant les prix des produits subventionnés de grande consommation comme le pain. Il s’agit de la plus grande émeute que le pays ait jamais connue et qui avait causé, selon des bilans officiels, 70 morts, plus de 400 blessés et environ 800 arrestations.
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