La lutte contre la corruption ne doit pas se limiter à des arrestations, a déclaré Mohsen Marzouk, secrétaire général du parti Machrou3 Tounes, lors d’une rencontre en hommage à Néjiba Hamrouni.
Il déclare: « Même si la lutte contre la corruption vient de commencer, en revanche, il ne faut pas qu’elle s’arrête afin d’atteindre les résultats escomptés non seulement sur le plan économique mais aussi sur le plan politique, judiciaire ainsi que social. »
Il précise: « Il est important de savoir qui sont les protecteurs de ces contrebandiers? C’est cela le vrai défi à relever. »
Mohsen Marzouk a salué l’effort sécuritaire déployé depuis ces arrestations, « mais sur le plan politique beaucoup reste à faire », a-t-il ajouté. Il affirme : « Il faut que cette campagne de lutte soit appuyée par une véritable stratégie basée sur la transparence. »
De plus, ce qu’il regrette, c’est l’absence de volonté politique de certains partis, dont certains sont impliqués de manière directe et indirecte dans ce qui se passe.
Il conclut: « J’appelle le Chef du gouvernement à s’adresser aux Tunisiens et aux partis politiques pour leur dire ce qu’il en est vraiment. C’est bien de dire « j’ai choisi la Tunisie », mais ne serait-il pas encore mieux de consolider tout ceci par un vrai programme de travail de lutte contre la corruption? Même si nous avons appelé à la trêve politique nous attendons ce qui en découlera par la suite. Tout comme, je vous annonce une rencontre prévue aujourd’hui avec le Président de la République au cours de laquelle probablement nous aurons des réponses à nos questions. »