Il est prévu que le Chef du gouvernement, Youssef Chahed, se rende, au mois de juillet, à Washington pour une visite officielle dont le programme n’a pas été divulgué pour le moment.
La visite s’inscrit dans un contexte atypique : c’est la première visite d’un haut responsable tunisien aux États-Unis après l’élection du nouveau président américain Donald Trump et un nouveau contexte géopolitique tendu.
Dans une déclaration accordée à leconomistemaghrebin.com, Riadh Sidaoui a exclu la possibilité d’obtenir de nouvelles aides pour la Tunisie. « Je dois rappeler que le seul pays arabe qui ait obtenu des aides généreuses de la part des Etats-Unis est l’Egypte. Pour la Tunisie ce n’était pas le cas », regrette-t-il.
Dans le même contexte, il a fait savoir que la situation économique aux Etats-Unis est difficile, ce qui n’augure rien de bon au niveau d’éventuelles aides pour la Tunisie. La récente visite en Arabie saoudite, au début de son mandat, du Président Trump pour arracher des contrats généreux en faveur de l’économie américaine corrobore la précédente assertion.
Le politologue a proposé de se tourner vers la Chine qui serait prête à aider la Tunisie et à lui accorder des aides.
De son côté, The New York Times a évoqué, dans son numéro paru dimanche dernier, la visite de Youssef Chahed. Le journal a présenté la visite comme une occasion pour examiner les moyens d’impulser les investissements américains en Tunisie et pour un meilleur renforcement de la coopération en matière sécuritaire. Dans le même article, le journal est revenu sur la campagne de lutte contre la corruption menée par le gouvernement de Youssef Chahed. A travers l’article, le journal brosse le profil d’un gouvernement bel et bien déterminé à lutter contre la corruption. Le N.Y.T. estime, par ailleurs, que la corruption cause des pertes financières considérables à l’Etat tunisien, pertes estimés à 1 milliard de dollars en se basant sur les statistiques de l’Instance nationale de lutte contre la corruption.
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