Le Haut comité du contrôle administratif et financier (HCCAF) a organisé, en collaboration avec le ministère de l’Energie, des mines et des énergies renouvelables, une journée d’étude sur «le guide du gestionnaire public afin d’éviter les fautes de gestion» qui a été lancé le 16 mai dernier, et ce, en présence de son président Kamel Ayadi, la ministre Hela Cheikhrouhou et le PDG de la STEG Moncef Harrabi.
Dans ce cadre, Kamel Ayadi a annoncé que dans le but de sensibiliser les gestionnaires publics aux principes de la transparence et les mettre en garde contre les fautes de gestion, le HCCAF a élaboré, en trois mois, le Guide du gestionnaire public composé de 112 pages.
L’objectif est de faire de cet ouvrage une référence pour les gestionnaires publics, en mettant à leur disposition une panoplie d’exemples de fautes de gestion afin qu’ils évitent les fautes les plus courantes.
Ainsi, ce guide aidera, selon ses dires, les contrôleurs publics à unir les définitions, en misant sur la différence entre les actes de corruption et les fautes de gestion. Sachant que les fautes de gestion sont sanctionnées par la Cour de discipline financière bien que la corruption relève du Code pénal.
Rappelant que le Guide du gestionnaire public a été présenté au Président de la République, au Président de l’ARP et à tous les membres du gouvernement d’union nationale.
Pour sa part, Héla Cheikhrouhou a précisé que le secteur de l’énergie est un secteur sensible. Pour cette raison, il importe que le gestionnaire public connaisse bien les fautes de gestion pour qu’il puisse les éviter avant d’être sanctionné.
Dans l’économie tunisienne où le secteur public représente une grande part de la production nationale, il importe, selon la ministre, que le gestionnaire public sache outre ses devoirs également ses droits afin de prendre en compte le principe de la sanction, ce qui va impulser au mieux la guerre contre la corruption qui handicape le développement économique et la création des richesses.
Dissolution de la SIAP
Interpellée par leconomistemaghrebin.com sur la décision ferme de la fermeture de l’unité SIAP appartenant au Groupe chimique à Sfax, Mme Cheikhrouhou a indiqué qu’afin de stopper la production de l’acide phosphorique polluant et de garantir un environnement sain aux citoyens de la région, la fermeture de la SIAP a été entamée le 4 courant.
Il s’agit d’une première étape parmi tout un programme d’investissements environnementaux adoptés par le gouvernement pour la mise à niveau de la SIAP. Sachant qu’au mois d’avril 2017, le Chef du gouvernement s’était engagé à fermer cette unité, et ce, dans le cadre de la lutte contre la pollution.