Fathi Jarray, ancien ministre de l’Education dans le gouvernement Mehdi Jomaa, vient d’être élu président de l’Instance nationale pour la prévention de la torture (INPT), en remplacement de Hamida Dridi. D’après un communiqué rendu public, l’INPT a souligné que tous les membres ont pris part au vote.
Pour ceux qui ne connaissent pas Fathi Jarray, voici sa biographie : outre son ancienne fonction de ministre de l’Education au sein du gouvernement Mehdi Jomaa, il a occupé plusieurs postes. Il était maître-assistant d’enseignement supérieur en 2011. Mais avant cette date, il a dirigé le département des études sociales à l’INTES.
Tout comme il occupe à ce jour le poste de président de l’Association tunisienne de service social, membre fondateur et membre du conseil d’administration de l’Association internationale de formation, de recherche et d’intervention sociale, membre du conseil scientifique du Centre d’information, de formation, d’études et de documentation sur les associations, et président du second congrès scientifique des travailleurs sociaux tunisiens.
Rappelons également que l’Instance nationale de prévention contre la torture n’est pas une instance constitutionnelle, comme la Cour constitutionnelle, l’Instance de développement durable et l’Instance de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption ainsi que d’autres comme l’ISIE, qui endurent des problèmes internes, le Conseil supérieur de la magistrature et l’Instance Vérité et Dignité.
Notons également que depuis le 13 mai 2014, la campagne “ Stop torture” menée par Amnesty International dénonce les mauvais traitements infligés aux victimes. De plus, il est bien difficile pour les victimes d’obtenir justice encore moins le droit d’être protégé.