Orange Tunisie, en partenariat avec Yunus Social Business Tunisia, a organisé le pitch national et la cérémonie de remise du Prix Orange de l’entrepreneur social en Tunisie. Les sept finalistes ont exposé les spécificités de leur projet et leur valeur ajoutée. Suite à quoi trois d’entre eux ont été retenus. Zoom sur les projets innovants de la troisième édition.
En effet, les sept finalistes ont été sélectionnés à partir de 108 dossiers reçus venant de toutes les régions de la Tunisie. Dont trois d’entre eux ont été retenus. Voici la liste des lauréats :
Le premier prix, d’une valeur de dix mille dinars, a été décerné à Senda Baccar pour son projet Fab Life. Le projet consiste en un site web et une application mobile destinée à mettre en relation les prestataires de service dans les domaines du sport et du bien-être avec leurs clients. D’après l’entrepreneure, il s’agit du premier projet de ce genre en Tunisie. Il permet, entre autres, aux internautes de consulter et de comparer les offres et les tarifs entre les différents prestataires de services de santé et de bien-être. L’initiatrice du projet a indiqué qu’elle a choisi de dédier un site web à ce domaine vu le taux élevé des cas de dépression en Tunisie et l’importance du sport dans la vie de l’individu. Afin d’assurer la pérennité du projet, Senda Baccar a choisi comme modèle de financement la publicité. A ce propos, elle a expliqué qu’elle a préparé trois packs destinés aux prestataires intéressés.
Le deuxième prix, d’une valeur de six mille dinars, a été accordé à Seifeddine Bizayena. Ce jeune entrepreneur, dont le projet est encore en phase de prototype, a choisi de se focaliser sur un volet médical et humain à la fois, à savoir le don du sang. Comme de juste, il a intitulé son projet « Dammi », ( mon sang ) lequel consiste en une application mobile apte à envoyer un message d’alerte pour rechercher des donateurs de sang en cas de besoin. L’application utilise les réseaux sociaux pour le lancement des alertes et cherche dans les bases de données des donateurs. Seifeddine ne manque pas d’ambition et cible toute l’Afrique par son projet. De même il a précisé qu’il veut coordonner avec plusieurs organismes dans le secteur de la santé pour une meilleure efficacité et une meilleure optimisation.
Pour ce qui est du troisième prix, d’une valeur de quatre mille dinars, il a été décerné à Wajdi Ben Rejeb pour son projet Efret.tn qui se targue d’être la première bourse de transport de marchandises en Tunisie assurant les services de déménagement, transport et livraison de colis. Lors de la présentation de son projet, Wajdi a fait savoir qu’il ne s’adresse qu’à des transporteurs agréés par l’Etat et que bien avant d’engager un transporteur il le soumet à une double évaluation : évaluation par le site et évaluation par les clients après la réalisation de la prestation. Mais comment cela fonctionne-t-il ? Les clients déposent sur le site leur demande de transport de marchandises et la direction du site se charge de coordonner avec les transporteurs disponibles. De plus, le coût du transport via le site coûte 50% moins cher par rapport aux transporteurs indépendants.
Thierry Millet, Directeur Général d’Orange, a indiqué lors de son intervention qu’Orange Tunisie mise depuis toujours sur la créativité et l’esprit entrepreneurial. Par la même occasion, il a rappelé qu’Orange Tunisie dispose d’un fonds destiné à l’entrepreneuriat.
De son côté Asma Ennaifer, directrice des relations extérieures, de la RSE et de l’innovation d’Orange Tunisie, a souligné dans une déclaration à la presse l’impact social des projets gagnants qui ne vont pas manquer de participer au concours international d’Orange qui se déroulera à Cape Town. Elle a espéré qu’un Tunisien figurera parmi les gagnants du prix international. Elle a rappelé que plusieurs jeunes ont été soutenus par Oragne Tunisie comme Amine Chouaib et que certains d’entre eux sont connus sur la scène internationale : « Nous allons continuer à supporter les start-up surtout qu’Orange Tunisie croit en la jeunesse et est consciente de l’ampleur du chômage ».