La tenue des élections municipales continue à faire jaser alors que le Code des collectivités locales n’a pas encore été débattu à l’ARP.
Salwa Hamrouni, maître de conférences en droit public, et membre du bureau de l’Association tunisienne du Droit constitutionnel, affirme que la date du 17 décembre pour la tenue des municipales a été maintenue tout en sachant que le président de la République Béji Caïd Essebsi doit convoquer les électeurs 60 jours avant la date prévue et une semaine avant pour les militaires et les forces de l’ordre qui eux aussi sont appelés à voter.
Elle conclut: “Les postes vacants de l’ISIE sont encore à pourvoir et les députés n’ont même pas entamé les débats sur le nouveau Code des collectivités locales.
En somme, le législatif au lieu de faciliter entrave le processus à mettre en place qui mène aux municipales ».