Le recours au crédit bancaire est devenu aujourd’hui pour la plupart des gens un passage obligé pour pouvoir régler une question urgente, réaliser le rêve de posséder un logement ou tout simplement « joindre les deux bouts ». L’aventure est bien tentante mais en phase de remboursement, bonjour les dégâts. Aperçu.
Qui parmi nous n’a pas eu, à un moment ou un autre, recours au crédit bancaire ? Ainsi, le crédit de consommation, de logement, d’achat de véhicules, de financement de projets et autres sont considérés aujourd’hui comme les alliés incontournables pour tous, faisant du secteur bancaire, le seul autorisé à dispenser des crédits, l’interlocuteur de tous et de chacun.
Des franges importantes de population doivent au crédit leur niveau de vie. A ce titre, le secteur bancaire est présenté comme étant le bailleur de fonds par excellence de la société, que ce soit dans son rôle de promoteur de l’investissement que celui de pourvoyeurs de fonds pour les individus et les familles. Les services qu’il dispense en matière de crédits sont considérables et ont plusieurs centres d’intérêt.
Selon les chiffres de la BCT, le seuil, en termes de crédits logement, de 9 557 030 mille dinars a été atteint en septembre 2011. Après un relâchement de quelques années, un pic a été de nouveau amorcé pour se fixer en juin 2017 à 9 617 358 mille dinars. Quant au crédit à la consommation, il s’est caractérisé par une progression continue pour atteindre, selon la BCT, la somme de 2 831 043 mille dinars en juin 2017.
Les banques sont, en effet, submergées par ce type de demandes de la part de leurs clients. Elles essaient de s’entourer de toutes les garanties de remboursement mais en temps de crise, les particuliers qui remboursent régulièrement sans tomber dans la spirale infernale du surendettement ne sont pas légion : pour éponger un crédit on en contracte un autre pour retomber, quelque temps plus tard, dans les mêmes difficultés de remboursement. Le scénario est connu mais les issues sont plus qu’incertaines.