Après la présentation, en début de cette semaine, de sa vision pour une Loi de Finances 2018 et un programme de relance économique, le bureau exécutif de la centrale patronale s’est réuni hier sous la présidence de Mme Ouided Bouchamaoui pour réaffirmer ses propositions formulées à l’adresse de la présidence du gouvernement.
La Centrale patronale a affirmé la nécessité de changer l’approche adoptée dans l’élaboration de loi des finances et de se concentrer sur la relance économique, l’impulsion de l’investissement et la création d’emploi pour les jeunes. La centrale patronale a, dans ce contexte, recommandé de ne pas suffire à rééquilibrer la finance publique au détriment de la croissance économique.
« L’adoption des lois de finances complémentaires ses dernières années prouve que l’approche adoptée par les différents gouvernements n’a pas donné ses fruits », lit-on dans un communiqué de l’Utica.
L’Utica a mis en garde contre l’instauration de nouvelles taxes, impôts et une augmentation des cotisations sociales qui, selon la centrale patronale, pourraient entraîner une augmentation de la pression fiscale sur les entreprises et réduiront ses capacités d’investissement et de création d’emplois.
L’Utica a, par ailleurs, appelé à élargir l’assiette des cotisations vers de nouvelles niches et activités et à lutter contre le commerce parallèle et la contrebande.
La centrale a aussi appelé à mieux rationaliser les dépenses publiques, renforcer la gouvernance dans les entreprises publiques et les caisses sociales.
L’Utica a appelé à accélérer l’arrêt des pertes subies par les entreprises publiques et à mettre en place des plans de sauvetage de ses entreprises.
S’agissant des catégories sociales à faibles revenus, le bureau exécutif de l’Utica n’a pas manqué souligner la nécessité de prendre en considération le faible pouvoir d’achat dans la révision des taux de la TVA, des tarifs douaniers.