Mongi Rahoui, président de la commission des finances à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et dirigeant au Front populaire, était l’invité sur les ondes radiophoniques, où il a abordé un des grands sujets qui a agité la Toile ces derniers temps, celui du PLF 2018.
Il a précisé dans ce contexte que le PLF 2018 aura de lourdes conséquences à tous les niveaux. Tout augmentera entraînant une forte tension sociale.
Et de poursuivre: « A mon avis, il faut revoir le budget de l’Etat. D’ailleurs, je lance un appel aux députés de peser le pour et le contre pour le bien de tous ». Il estime que les solutions existent pour booster l’économie du pays, et ce,à travers des mesures de relance comme les énergies renouvelables. Il ajoute: « Nous devons aussi encourager la compétitivité dans le marché extérieur ».
A propos de l’équité fiscale, il a fait remarquer qu’accorder une exonération totale de l’impôt sur les dividendes au profit des sociétés totalement exportatrices et taxer les dividendes de celles installées sur le territoire national est inadéquat voire inique. Il faudrait opter, selon lui, pour le juste milieu, soit couper la poire en deux. ».
Par ailleurs, il a également souligné que les fonds alloués au développement (670 millions de dinars) sont dérisoires , a-t-il estimé. Il a souligné: « Ce qui est tout de même intolérable pour un gouvernement d’union nationale. Tout comme il est inadmissible de nos jours que l’Etat s’endette auprès des bailleurs des fonds pour payer ses dettes ».
Mongi Rahoui n’a pas la langue dans sa poche. Il l’ a encore prouvé en poussant son coup de gueule, et ce, en insistant sur le PLF qui sera la clé d’une tension sociale du pays. Il déclare: “ Si un tel projet de loi voit le jour, certaines mesures porteront atteinte au pouvoir d’achat de la classe moyenne qui commence à s’appauvrir de plus en plus. Et nous connaîtrons une forte explosion sociale ».
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Question simple et claire: nos stratèges, ont-ils l’intention de retrouver vraiment des solutions qui nous arroseront de nouveaux moyens? la caisse de compensation qui dévore le cinquième de notre budget et qui n’est pas compensé aux compensables,doit impérativement se dissoudre en fournissant à chaque nécessiteux, sa part de cette cotisation.les produits compensés se vendront aux prix réels et l’état saura gérer et investir équitablement dans les régions.
Mais pourquoi ne pas procéder à ce qui nous apportera la prospérité et la sérénité loin des emprunts qui s’octroient pour payer les prêts?
Cette part ,pour chaque citoyen qui la mérite, permettra un seuil d’indépendance et de sensation de soi avec les prix qui ont flambé hors tous les normes et de mener une vie avec un goût à la vie.