Invité sur les ondes radiophoniques, Sofiene Ben Nasr, un des dirigeants du parti Nidaa Tounes, a fait remarquer que le PLF 2018 aura un impact plutôt négatif sur la croissance et l’inflation.
Selon lui, les solutions existent. Evoquant l’exemple de la réconciliation dans plusieurs secteurs vitaux, il a rappelé que cela pourrait être la bonne solution. Et de poursuivre: « Il est important de réaliser une reprise des finances publiques tout en redynamisant le climat des affaires, et ce, dans l’intérêt d’absorber les dettes et de se propulser aux marchés des finances à l’échelle internationale ».
Ce qu’il déplore le plus, c’est que le PLF 2018 est considéré comme étant un exercice de comptabilité, le gouvernement s’est trouvé entre le marteau et l’enclume avec la dépréciation du dinar. Il précise dans ce contexte qu’il est urgent de penser au refinancement de la dette, en posant les vraies questions, à savoir par quels moyens nous pouvons nous en sortir?.
Ainsi, « il faut mettre à niveau le régime fiscal et soutenir les PME », a-t-il indiqué. Tout comme il a évoqué la position de la présidente de l’Utica vis-à-vis du PLF 2018 qu’il partage.
Rappelons, également, que le Centre des Jeunes Dirigeants (CJD) a étudié avec beaucoup d’intérêt le PLF 2018, tout en mettant l’accent sur la nécessité que ce projet soit basé sur l’adéquation entre les mesures encourageant l’investissement et la croissance économique par un allègement de la pression fiscale sur l’entreprise transparente et le contribuable en général ainsi que par l’élargissement de l’assiette fiscale par des mesures plus rigoureuses de lutte contre l’évasion fiscale et l’économie informelle.