Un accord de partenariat tripartite entre la Caisse des Dépôts et de Consignations (CDC), l’Agence Française de développement (AFD) et la Banque Publique d’Investissement (BPIfrance) a été signé, hier, portant sur un financement des startups tunisiennes.
Ce partenariat consiste dans le démarrage d’une étude permettant d’arrêter les grandes lignes d’un Fonds de fonds favorisant l’écosystème des startups en Tunisie. Il s’agit d’un projet à gouvernance multiple réalisé par BPIfrance et financé par l’AFD dans l’attente de l’adoption de la Loi Startup Act par l’ARP, à fin mars 2018.
La cérémonie de signature de ce partenariat a été rehaussée par la présence de Anouar Maârouf, ministre des Technologies de la communication et de l’économie numérique, Gilles Chausse, directeur exécutif de l’AFD en Tunisie, Pascale Lagarde, directeur exécutif de BPIfrance, Boutheina Ben Yaghlane, directrice générale de la CDC, ainsi que des représentants du Groupe de la Banque mondiale, l’IFC et de l’Association Tunisienne des startupers.
A cette occasion, Anouar Maârouf a annoncé que la stratégie nationale «Startup Tunisia» est un projet global destiné à faire de la Tunisie l’incubateur des startups dans la région. Il est axé sur quatre, à savoir l’amélioration du cadre réglementaire à travers la Loi Startup Act, le Fonds de fonds qui sera l’instrument d’accompagnement et de financement de l’écosystème des startups en Tunisie, formation et accompagnement des jeunes talents, ainsi que l’intégration des différentes régions tunisiennes dans ce processus.
De son côté, Boutheina Ben Yaghlane a affirmé que la CDC participera à raison de 20% au Fonds de fonds dédié au financement et à l’accompagnement des startup tunisiennes dont l’étude va démarrer le 05 mars. Ce Fonds de fonds s’élève, selon ses propos, à 100 millions d’euros.
Gilles Chausse a évoqué, quant à lui, la signature de plusieurs accords entre la CDC tunisienne et la CDC française pour la mise en place du Fonds des fonds. Et d’ajouter qu’il s’agit d’un moment fort marquant la concrétisation d’une volonté commune de travailler ensemble sur des problématiques relatives à la jeunesse et au numérique.