Le président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) Samir Majoul a indiqué qu’il ne sera pas possible d’augmenter les salaires des ouvriers et des travailleurs dans les secteurs en difficulté, en marge de sa présence à la festivité de la commémoration du décès d’Habib Bourguiba, à Monastir, aujourdhui 6 avril.
Le président de la centrale patronale a affirmé que les négociations sociales ont déjà commencé. A cet égard, il a fait savoir qu’une seule réunion s’est tenue et elle sera suivie par d’autres séances. D’après lui, les deux partenaires sociaux se sont mis d’accord pour «prendre les dispositifs nécessaires pour assurer la pérennité des entreprises et par conséquent assurer l’avenir des travailleurs et des ouvriers».
Revenant sur la possibilité de faire des augmentations salariales, Samir Majoul a indiqué que s’il s’avère possible de procéder à des augmentations salariales cela sera appliqué; quant aux entreprises en difficulté, «ce n’est pas la peine d’alourdir leurs charge», avance-t-il.
Samir Majoul mène pour la première fois des négociations sociales, après son élection à la tête de l’UTICA. Depuis 2011, c’était l’ancienne présidente Ouided Bouchamaoui qui avait mené ce dossier. Depuis son élection, à la tête de la centrale patronale, Samir Majoul a affiché, sans détour, son refus catégorique des lignes rouges tracées par l’UGTT et a indiqué à plusieurs reprises qu’il prône la pérennité des entreprises privées pour un meilleur avenir des ouvriers et des travailleurs. De même, il a affirmé que si les entreprises sont dans l’incapacité de créer de la richesse, elles ne sont pas capables de la distribuer ni d’augmenter les salaires.
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