L’Organisation Tunisienne de Défense du Consommateur (ODC) a exprimé son inquiétude face à la hausse des prix des hydrocarbures, dans un communiqué rendu public,hier 25 juin.
L’organisation a rappelé qu’il s’agit de la troisième hausse en 2018. L’organisation a souligné le fait que les augmentations ont été décidées sans aucune mesure d’accompagnement pour réduire l’impact sur le pouvoir d’achat du consommateur.
En définitive, affirme l’organisation, c’est le consommateur final qui va payer le prix additionnel de ces augmentations. «L’énergie est un élément important dans le coût de tous les services et produits, dans un marché libre à 90% au niveau de la production. Les différents intervenants ne manqueront pas de répercuter l’augmentation sur les prix finaux», affirme l’organisation.
La hausse du prix des hydrocarbures se répercutera sur le secteur de l’énergie
L’organisation a considéré que l’Etat ne s’est pas acquitté de son devoir principal, à savoir la protection du consommateur et le renforcement de son pouvoir d’achat. «Cet ajustement périodique des prix d’une façon générale et des prix des hydrocarbures en particulier empêche l’Etat de renforcer le pouvoir d’achat et de protéger le consommateur», lit-on dans le communiqué signé par le président de l’organisation, Slim Saadallah.
Dans le même contexte, l’organisation a proposé le recours à l’instauration d’un régime fiscal équitable qui enracine l’égalité entre les citoyens et la récupération des dettes de l’Etat auprès des particuliers et des entreprises au lieu de recourir aux augmentations périodiques.
Il est à rappeler que le prix des hydrocarbures a été ajusté trois fois en 2018. La première fois remonte au 1er janvier 2018: 50 millimes pour les produits pétroliers et 300 millimes pour les bouteilles de gaz à usage ménager. La deuxième en date du 1er avril 2018, – Essence super sans plomb : augmentation de 50 millimes – Gasoil super : augmentation de 50 millimes – Gasoil : augmentation de 50 millimes. La troisième en date du 23 juin (75 millimes).