A l’occasion de la commémoration des événements du 5 août 1947, le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail Nourredine Taboubi a fait savoir, lors de son discours que les négociations sociales dans le secteur public et la fonction publique demeurent au point mort.
Il a évoqué que l’union syndicale continue son militantisme afin de réaliser les attentes des travailleurs, en déclarant: « Nous poursuivons notre lutte pour préserver les acquis sociaux des travailleurs et la dignité du peuple ».
Nourredine Taboubi est également revenu sur les négociations salariales, en soulignant: « Même si nous avons conclu un accord à première vue portant sur la régularisation de la situation de plusieurs situations d’emplois précaires, cela n’empêche que nous refusons l’hypocrisie politique régnante en disant que tout va bien alors que les négociations restent au point mort ».
Taboubi: Les négociations au point mort
En clair, les rapports entre la présidence du gouvernement et l’Ugtt demeurent tendus en raison des dossiers sociaux à titre d’exemple les augmentations salariales, la valorisation des diplômes des fonctionnaires et la révision à la hausse du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) ainsi que d’autres… Cela dit, même s’il y a eu une reprise du dialogue sur certains dossiers, l’UGTT persiste et signe revendiquant le départ du gouvernement.
Rappelons qu’il y a trois jours, dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com le secrétaire général adjoint chargé du secteur privé à l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Mohamed Ali Boughdiri, a affirmé que la centrale syndicale revendique des augmentations salariales de 10.3% pour le secteur privé.
Selon lui, l’UGTT est en train de mener des négociations sociales relatives au secteur privé sur les volets réglementaire et financier. Il a également fait savoir que le taux en question n’est ni arbitraire ni exagéré, en annonçant que les augmentations salariales servent, en premier lieu, à améliorer le pouvoir d’achat qui est en berne depuis une longue période.
Notons qu’ à la veille, Samir Majoul, président de l’Utica était présent pour la commémoration des événements du 5 août 1947.