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En lisant: Leïla Belkhiria : « Il faut consentir des sacrifices pour la Tunisie »
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Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Interviews > Leïla Belkhiria : « Il faut consentir des sacrifices pour la Tunisie »
InterviewsOpinions & Débat

Leïla Belkhiria : « Il faut consentir des sacrifices pour la Tunisie »

Hédi Mechri
2018/08/21 at 5:00 PM
par Hédi Mechri 7 Min Lecture
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Extraits d’une interview accordée à L’Eco­nomiste Maghrébin (magazine n°745) par  Leila Belkhiria, présidente de la Chambre nationale des femmes chefs d’entreprise.

Contents
L’Eco­nomiste Maghrébin : La Chambre nationale des femmes chefs d’entreprise est-ce un syndicat ou est-ce une association ou les deux à la fois ?Quelle est la principale préoccupation des femmes chefs d’entreprise ?Quelle lecture faites-vous des enjeux de cette crise entre les deux têtes de l’exécutif ?

Sur sa lancée, profondément optimiste, elle lance un appel aux Tunisiens pour qu’ils croient en leur Tunisie et pour qu’ils consentent des sacrifices pour des jours meilleurs.

L’Eco­nomiste Maghrébin : La Chambre nationale des femmes chefs d’entreprise est-ce un syndicat ou est-ce une association ou les deux à la fois ?

Leila Belkhiria : Je l’ai évoqué brièvement en haut. C’est un syndicat doublé d’une force de propositions. Sa mission consiste à faire du lobbying, à proposer des solutions, mais aussi à revendiquer des droits quand il le faut.

Car il y a toujours cette confusion entre les associations de femmes chefs d’entreprise ou de hauts cadres qui ont un rôle à jouer certes mais nous, nous sommes un syndicat et nous entendons jouer notre rôle en tant que syndicat.

Dans cet esprit, une des missions qui nous est impartie, c’est de pousser les femmes à intégrer ou à réintégrer le syndicat pourquoi ? Parce qu’il y a eu un recul de la participation et de la représentativité des femmes dans les syndicats patronaux depuis la révolution.

Ce sont les femmes chefs d’entreprise qui, par l’effet de la vulnérabilité de leur entreprise, ont subi les effets collatéraux de la révolution à travers la diabolisation du patronat.

Cette stigmatisation a été, en grande partie, à l’origine de ce retrait des femmes chefs d’entreprise. Notre rôle, aujourd’hui, est de les faire réintégrer à l’UTICA, à la Chambre et aux structures professionnelles pour défendre leurs intérêts et ceux des secteurs dans lesquels elles opèrent.

Quelle est la principale préoccupation des femmes chefs d’entreprise ?

Notre souhait majeur est de voir l’intégration des femmes dans le marché de l’emploi se faire à travers l’encouragement des entreprises à recruter des femmes. Il y a là une politique à adopter par le canal de l’institution de divers avantages fiscaux et financiers. Il y a plusieurs incitations de tous genres à instituer dans cette perspective.

Ce sera en fait une sorte de discrimination positive en faveur des femmes. Dans cette optique, Il y a un argumentaire à développer à l’international en ce sens que les entreprises où il y a un équilibre entre hommes et femmes sont plus créatives.

La gestion de la diversité genre et l’accès de femmes aux postes de décision dans le secteur privé sont devenus de nos jours un indice de bonne gouvernance et de rentabilité de l’entreprise privée.

Ce qui est important pour moi, plus que la parité et l’intégration de la femme dans le marché de l’emploi, c’est de lui fournir l’environnement adéquat pour qu’elle puisse évoluer et s’épanouir.

Ainsi, quand elle est recrutée, la femme est au début de sa vie, elle a des enfants et qui dit avoir des enfants dit avoir la possibilité de disposer d’une garderie, d’un encadrement sanitaire et autres.

Et même quand elle prend un congé de maternité, elle doit avoir la possibilité de pouvoir suivre de chez elle – par l’internet et autres moyens de communication- la même formation que ses collègues.

C’est pourquoi, nous pensons que la mise en place d’un environnement propice au développement et à l’épanouissement de la femme au sein de l’entreprise ne peut que lui donner la possibilité d’accéder aux postes de décision et de gravir normalement les échelons.

Dans cette perspective, nous allons lancer, au mois de septembre prochain, en  partenariat avec d’autres organismes, une réflexion sur la gestion de la diversité du genre dans les entreprises privées. L’ultime but étant de mettre au point une stratégie appropriée en la matière et de trouver un équilibre entre vie professionnelle et vie sociale d’une part, et ce qu’on appelle la charge mentale (soucis domestiques au cours du travail), d’autre part.

La mise au point de cette stratégie d’intégration du genre et de sensibilisation des entreprises à intégrer les femmes, c’est notre prochain défi.

Quelle lecture faites-vous des enjeux de cette crise entre les deux têtes de l’exécutif ?

Personnellement, en tant que chef d’entreprise, je suis appelée à accomplir comme il se doit ma principale mission. Celle-là même qui consiste à améliorer la qualité de l’environnement, du produit, du service.

Je dois m’occuper de l’économie du pays et de sa promotion. Si on s’amuse à ressasser le slogan « partira ou partira pas », c’est vrai que quelque part ça dérange, mais à mon avis il faut tout faire pour l’occulter et avancer.

Nous avons déjà stagné pour ne pas dire perdu huit ans. Si on continue sur cette voie et attendre qui va partir et qui va rester, on ne fera rien du tout.

C’est pourquoi, je pense que la meilleure solution est de travailler et de faire quelque chose de positif pour l’économie du pays. N’oublions pas qu’on est sorti d’une révolution.

On essaie d’améliorer les choses.

Pour vivre mieux demain, il faut consentir des sacrifices pour notre pays et agir sur les mentalités pour que cela change.

Il faut mobiliser les Tunisiens autour d’un projet de société consensuel porteur. Nous devons aimer la Tunisie et faire quelque chose pour elle.

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MARQUÉE: femmes chefs d’entreprise, Leïla Belkhiria, tunisiens
Hédi Mechri 21 août 2018
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