“Tunisie En Avant”, un nouveau mouvement qui est né, proposant une alternative citoyenne pour commencer à peser sur le paysage politique. Selon le communiqué du mouvement, il s’agit d’un projet de société œuvrant à mettre en place une République à régime présidentiel avec un Etat fort, qui contrôle chaque centimètre carré de son territoire, de son littoral, de ses routes, de ses plages et même de ses trottoirs.
Selon la vision du mouvement, le pays a besoin d’un Etat régalien, qui soit juste, qui mette de l’ordre et de la rigueur et qui soit intransigeant avec les corrompus et la mafia. Et de poursuivre: « Seul un gouvernement légitime issu des urnes, où l’argent sale ne peut accéder, sera à même de réaliser un tel objectif. Seules des institutions légitimes et républicaines (armée, police, douane, cours des comptes, justice…) dotées d’un haut sens de l’honneur et de l’Etat sont capables de contrer ce phénomène ».
Et d’ajouter: « Cet Etat, il lui faut d’abord une vision, un sens, un contrat social et le soutien des citoyens. Il doit disposer de réponses politiques et stratégiques avant de disposer de réponses sécuritaires. »
Tunisie En Avant : « Alors unissons nous pour le bien, unissons nous pour de bon »
« Alors unissons nous pour le bien, unissons nous pour de bon ». Tel est le nouveau slogan du mouvement Tunisie En Avant.
Dans une déclaration récente à leconomistemaghrebin.com, Neila Charchour, membre fondateur du mouvement Tunisie En Avant a souligné: « Nous n’avons pas de leader à proprement parler dans notre mouvement. Ce qui nous intéresse avant tout est que les citoyens adhèrent à nos valeurs et aux actions que nous proposons et non pas pour complaire à tel ou tel fondateur. Notre mouvement sera, toutefois, dirigé de manière collégiale par Maher Gaïda qui présidera le comité exécutif. »
Rappelons que le mouvement comprend 25 000 adhérents. « Nous estimons que c’est un excellent début qui augure, d’ici décembre 2018, d’un plus grand nombre qui pourrait avoisiner les 100 000 adhérents pour commencer à peser sur le paysage politique », a souligné Mme Charchour.