Raouf Ben Aissa fait partie des jeunes membres du parti Al Badil Ettounsi. Il était présent à l’événement d’hier intitulé TOP, un programme 100% jeunes, qui émane du terrain et de la réalité des citoyens tunisiens.
Aujourd’hui , Raouf Ben Aissa ne veut plus être un simple observateur de la scène politique, il veut être un acteur éminent du paysage politique. Son objectif est de faire de la politique autrement.
Raouf Ben Aissa: « Faire de la politique autrement »
Evoquant le choix de faire partie du parti Al Badil Ettounsi, il déclare: « Pour moi, le choix s’est fait car ils ont une vision intéressante : faire de la politique autrement. Une vision réaliste, constructive et pragmatique et aussi évidement la manière que ce parti a d’accorder de l’importance aux jeunes à tous les niveaux de la prise de décision ».
Selon lui, l’approche par la démocratie participative est une expérience enrichissante. En effet, elle permet de porter des idées et de les développer de manière efficace. Ainsi, le parti croît dans la transition générationnelle. Puisqu’il donne toutes ses ressources pour mettre au devant de la scène politique les jeunes tunisiens dans toutes les régions du pays.
Ainsi, ce sont des propositions concrètes proposées par des jeunes proactifs. Les thématiques choisies sont: la culture, le sport, la santé, l’éducation, l’égalités des chances, l’entrepreneuriat etc.
Enfin, l’objectif des projets issus de ce forum de politique publique pour la jeunesse est de faire un plaidoyer dans les régions pour permettre l’appropriation des solutions envisagées et de les défendre au sein des futurs programmes électoraux.
Raouf Ben Aissa: « L’image véhiculée est celle d’une jeunesse désintéressée »
Interrogé sur la jeunesse tunisienne qui est laissée pour compte sur le plan politique. Pourrait-elle renverser la donne lors des prochaines élections?
Il a répondu: « La jeunesse tunisienne subit actuellement les politiques publiques, les difficultés économiques et leurs conséquences. De ce fait, l’image véhiculée est celle d’une jeunesse désintéressée. Or aucun effort n’a été fait pour l’impliquer dans les décisions qui la concernent directement. »
Et de poursuivre: « Le paysage politique n’est pas assez attractif pour la jeunesse tunisienne. Impliquer les jeunes c’est écouter leurs problèmes et surtout les solutions qu’ils proposent.
Et de conclure: « les jeunes se battront sur la scène publique pour des solutions. La jeunesse tunisienne dans ce sens sera présente à tous les niveaux dans les prochaines élections. Nous œuvrerons pour faire adhérer le maximum de jeunes à la vie politique : c’est de leur avenir qu’il s’agit. »