Le vice-président de la Banque mondiale, chargé de la région MENA, Férid Belhadj, a affirmé que l’Algérie n’a pas besoin de financement ni de la Banque mondiale, ni d’autres institutions financières internationales.
En effet, il affirme que les réserves en Algérie sont suffisantes. Ce qui la met à l’abri de l’endettement extérieur.
N’empêche que la Banque mondiale a entamé une relation de dialogue et d’échange d’expériences avec l’Algérie.
En effet, il a affirmé que l’Algérie est sur la bonne voie, dans une interview accordée à l’agence de presse officielle algérienne APS.
Algérie : les recommandations de la Banque mondiale
Par ailleurs, Férid Belhadj a rappelé que l’économie algérienne est basée en grande partie sur les hydrocarbures.
« Toutefois, d’ici 20 à 30 prochaines années, la focalisation sur les hydrocarbures ne sera pas porteuse« , lance-t-il.
- Il recommande de diversifier les secteurs économiques. Pour lui, l’Algérie possède plusieurs potentiels. De même le secteur privé pourrait être source de diversification sectorielle.
En visite de 3 jours en Algérie, M. Belhadj a affirmé que les autorités algériennes sont déterminées à lever toutes les entraves qui grèvent le secteur privé.
Contrairement à la Tunisie, l’Algérie n’a pas recouru de manières forcée et répétitive à l’endettement.