Le Chef du gouvernement, Youssef Chahed, a annoncé les grandes lignes du projet de loi de finances 2019 ( PLF 2019 ).
Se voulant rassurant, le Chef du gouvernement a affirmé que le PLF 2019 n’instaurera plus de nouveaux impôts et taxes. Ainsi entreprises et particuliers n’auront pas à subir de nouvelles contraintes fiscales. Il annonce que le volet social est l’un des axes du PLF 2019. En effet, la croissance, la maîtrise du déficit et le renforcement du pouvoir d’achat pour la classe moyenne et pauvre seront prioritaires.
Par ailleurs, le Projet de loi de finances 2019 a pris en considération les régions et les jeunes. En effet, le projet en question prend en considération les besoins des régions de l’intérieur. Youssef Chahed a annoncé le doublement du budget alloué au développement régional. Par ailleurs, une ligne de financement (50MDT) pour l’autofinancement des projets figure dans le PLF 2019. Il affirme aussi que les entrepreneurs ne manquent pas d’idées mais l’autofinancement fait défaut.
Quand le PLF 2019 plaide pour la paix sociale
Le Chef du gouvernement affirme le renforcement de la caisse de l’emploi de 150 millions de dinars supplémentaires.
Il a annoncé que les Tunisiens pourront acquérir une voiture populaire dont le coût ne dépasse pas les 20.000 dinars. L’année 2019 connaîtra, également, le lancement de la banque des régions, rappelle-t-il.
Youssef Chahed a déclaré qu’il aurait été possible d’améliorer les indicateurs économiques. Mais « le soutien politique a fait défaut, la volonté de réformer n’existe pas chez plusieurs partenaires », déplore-t-il. Pour lui, les tractations politiques ont perturbé le travail du gouvernement et la mise en place des réformes.
Le entreprises créées en 2019 bénéficieront de quatre ans d’exonération fiscale. Alors que dans la loi de finances 2018, les entreprises ont bénéficié de trois ans d’exonération fiscale. Par ailleurs, il affirme que les impôts sur les entreprises seront revisités.
Youssef Chahed a affirmé qu’il n’a pas de temps à consacrer au questionnaire qui lui a été envoyé par Nidaa Tounes. Il affirme qu’il a d’autres priorités. Commentant l’absence de l’UGTT, il a considéré qu’il ne s’agit pas d’un véritable boycott. Pour lui, la centrale syndicale cherche un autre cadre pour débattre du PLF 2019. Youssef Chahed a indiqué par la même occasion que la discussion se poursuit avec l’UGTT.