Des cas d’infection à la fièvre du Nil Occidental ont été signalés ce weekend dans les régions de Sousse, Béja et Kairouan.
Selon une déclaration aux médias et relayée ce matin par la Radio RTCI, de la directrice générale de l’Observatoire National des Maladies Nouvelles et Émergentes (ONMNE), il n’y a aucun décès lié à la fièvre du Nil Occidental. Notons que trois cas ont été déjà signalés et onze cas sont considérés comme suspects.
En revanche, une note sur la situation de l’ONMNE affiche un décès enregistré le 1er septembre 2018 d’une personne dans la localité de Msaken à Sousse.
Depuis sa première identification en Afrique de l’Est, le virus a été identifié sur l’ensemble des continents.
Aujourd’hui, il est endémique dans le pourtour méditerranéen, en Europe Centrale et en Amérique du Nord.
La fièvre du Nil Occidental est un virus qui infecte principalement les oiseaux. Mais il peut aussi infecter les hommes, les chiens, les chevaux et les chats.
La principale voie d’infection de l’homme par la fièvre du Nil Occidental est la piqûre d’un moustique infecté.
Fièvre du Nil Occidental : la prévention est possible
Le risque de tomber gravement malade à la suite d’une infection par le virus du Nil Occidental est extrêmement faible.
Environ, 80% de ceux qui contractent le virus ne ressentiront aucun symptôme. La personne chez qui l’infection cause une maladie éprouve des symptômes variables. Ils se manifestent dans les deux à 15 jours qui suivent la contamination.
Jusqu’à 20% des personnes infectées souffriront d’une fièvre dont les caractéristiques s’apparentent à celles d’une grippe, maux de tête…
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) indique que le seul moyen de réduire des infections chez l’homme consiste à sensibiliser les populations aux facteurs de risque et à leur faire connaître les mesures à prendre pour diminuer l’exposition à ce virus.
La prévention est possible aussi à travers l’utilisation de produits anti-moustiques.
Selon l’ONMNE, en 2018, l’Europe a enregistré une forte augmentation (par rapport aux quatre années précédentes) des infections par le VWN. Cela est largement imputable au démarrage précoce de la saison de transmission.
Celle-ci s’étend normalement de juillet à octobre. Cette année, des températures élevées et des pluies prolongées ont marqué la saison. De telles conditions météorologiques ont été propices à la reproduction et à la propagation des moustiques.