Le Chef du gouvernement Youssef Chahed a annoncé que les prix des voitures populaires seront revus à la baisse. La mesure a pour objectif de faciliter l’accès des Tunisiens à l’acquisition des voitures populaires.
En effet, Fethi Bdour, directeur chargé du Développement du commerce extérieur au sein du ministère du Commerce, dévoile pour les lecteurs de leconomistemaghrebin.com les procédures à suivre pour bénéficier d’une voiture populaire. Retour sur les détails d’un sujet d’actualité.
Notre interlocuteur a pris soin, d’abord, de définir le concept de la voiture populaire. Ainsi la loi définit la voiture populaire comme une voiture qui ne dépasse pas quatre chevaux-vapeur fiscaux et sa cylindrée ne dépasse pas 1.2 centimètre cube. En effet, ce projet est régit par la loi n°103 de l’année 2002 qui organise l’octroi des voitures populaires.
Fethi Bdour estime que ce projet a bel et bien fait ces preuves à l’époque. Selon ses dires, si le projet a réussi, c’est parce que le prix était à la portée.
En effet, il a fait savoir que les procédures de l’octroi d’une voiture populaire demeurent les mêmes. Actuellement, le ministère a diversifié les concessionnaires éligibles à la formule « voiture populaire« . « Maintenant, les concessionnaires ont la liberté totale d’accéder à ce régime« , affirme-t-il.
Voitures populaires en Tunisie : vers la réalisation du rêve de la classe moyenne ?
D’ailleurs, Fethi Bdour explique la procédure à suivre pour acquérir la voiture populaire. La première étape est celle du choix. Une fois le consommateur a fait son choix, il se dirige vers un concessionnaire pour remplir le formulaire nécessaire.
La durée de l’attente est estimée d’un mois à deux ans. Puis, le client reçoit un courrier de la part du concessionnaire l’invitant à se présenter pour compléter son dossier. Une quittance fiscale est nécessaire pour justifier l’impôt sur le revenu annuel de l’acquéreur de la voiture, obligatoirement de nationalité tunisienne, ne dépassant pas les 5000 dinars.
Notons que le ministère du Commerce, en collaboration avec le ministère des Finances, a proposé un amendement de la loi en vigueur. L’objectif étant de lever ce plafond d’impôt sur le revenu annuel à dix mille dinars. En cas d’adoption, la nouvelle loi entrera en vigueur à partir du 1er janvier 2019. Notons que la loi ne permet l’achat que d’une seule voiture populaire chaque sept ans. Le directeur a fait savoir que le ministère du Commerce mène une enquête pour évaluer ce volet. Actuellement, le prix de la voiture populaire varie entre 22 mille dinars et 32 mille dinars.
Depuis la révolution jusqu’à l’année 2015, les concessionnaires trouvaient des difficultés à importer de nouvelles voitures populaires.
A la suite de l’intervention de l’Etat, l’importation des voitures populaires a repris depuis 2015. Le quota annuel d’importation des voitures populaires est fixé à 5000 voitures, tous les concessionnaires confondus.
A la fin de chaque année, une évaluation se fait avec les concessionnaires pour évaluer les besoins du marché. Il estime qu’en 2019, le quota dépassera 5000 voitures populaire en Tunisie.
En conclusion, le ministère du Commerce, en concertation avec le ministère des Finances, prépare une loi, dans le cadre de la loi de finances 2019 dont l’objectif est de réduire la pression fiscale à 25% pour les voiture populaires. En cas d’adoption, cette loi entrera en vigueur à partir du 1er janvier 2019.
Bravo c’est très intéressant !
Super..Article intéressant
On parle d » rêve de la classe moyenne ? » de quel rêve; d’où est-ce qu’un fonctionnaire peut emprunter plus de 20000 dinars: en voilà plutôt le rêve de ce maudit fonctionnaire
bon article
super article tres interessant merci
Tres bonne article, merci pour le partage 😉
🙂
super article, merci pour le partage
généralement en 2019 je n’ai pas remarqué une grande baisse de prix, espérons qu’en 2020 ça seras mieux.