Au programme : un paysage politique fragile, une économie au bord de la faillite, un remaniement ministériel, une gauche éparpillée. Abid Briki, fondateur du parti Tunisie En avant a dressé un état des lieux, dans une déclaration à l’Economistemaghrébin.com.
Sur la question du remaniement ministériel,M. Briki a souligné que ce n’est pas la meilleure solution. « Cela peut être agréable pour quelques partis politiques qui cherchent le pouvoir, à savoir plus de postes ministériels, mais pour la Tunisie, ce n’est pas le cas », a-t-il souligné.
Et de poursuivre: « Autrement dit, si on ne commence pas par l’élaboration d’un programme socio-économique urgent ; ni le remaniement ministériel ni les alliances politiques d’aujourd’hui ne seront capables de sauver la Tunisie ».
Sur un autre volet, le rapport de Crisis group, publié le lendemain de l’attentat-suicide a pointé du doigt la gravité de la polarisation, M. Briki, a répondu par l’affirmative, en déclarant « certainement ».
Dans ce même contexte, il insiste sur les révélations du collectif de défense des deux assassinats de Chokri Belaïd et de Mohamed Brahmi, afin de comprendre ce qui se passe.
Le bilan de la gauche
M. Briki a souligné: « Si la gauche n’arrive pas à créer une solidarité, je crois que les résultats des élections 2019 ne seront pas différents de ceux de 2011″.