Les employés de la SNIPE-La Presse ont observé un sit-in devant le siège de l’établissement. L’objectif est de trouver des solutions à « leur crise financière ». En cause, des retards dans le versement des salaires et des primes, outre l’absence de couverture sociale.
Mohamed Belguith, secrétaire général du syndicat de base, a souligné dans une déclaration à l’agence TAP que ce sit-in entraînera la non publication des deux quotidiens arabophone et francophone Essahfa et la Presse. Et ce, en signe de protestation contre la détérioration de la situation au sein de l’entreprise.
Il a fait savoir qu’il y a une réelle crainte quant à la privatisation l’entreprise. De ce fait, il lance un appel au gouvernement visant à éclairer sa position. Selon lui, il est du rôle du gouvernement de rassurer les employés dans leur situation d’avenir.
« La non-parution des deux quotidiens tirent la sonnette d’alarme. C’est au gouvernement de discuter sérieusement autour de ce sujet », selon Mohamed Saïdi, secrétaire général du syndicat général de l’information de l’UGTT.
Il est à rappeler que le nombre des employés de la SNIPE-La Presse s’élève à 400.