Habib Kazdaghli, a indiqué que le dernier remaniement ministériel est une tentative pour résoudre la crise politique. Pour lui, il s’agit d’un recours à une solution constitutionnelle.
Dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com, Habib Kazdaghli a affirmé que le dernier vote de confiance est une tentative heureuse de mettre fin à une crise politique.
Par ailleurs, l’historien a rappelé qu’il existait d’autres solutions, à l’instar de l’article 89 de la Constitution. De même que le recours à une motion de censure.
Ainsi l’option d’un remaniement suivi d’un vote de confiance indiquent pour lui que les Tunisiens doivent retrouver la confiance. Cette confiance demeure nécessaire face aux prochaines échéances électorales, précise-t-il.
En effet, l’universitaire a mis en garde contre le boycott des prochaines échéances électorales. Il a estimé que le désamour entre les Tunisiens et la politique est un grand danger. Et que dans ce cas de figure, il s’agit d’un désaveu des martyrs de la révolution. Pour cette raison, il recommande de garder la flamme de l’espoir dans la solution démocratique.
Habib Kazdaghli s’est félicité du vote de confiance à « notre concitoyen René Trabelsi ». Il rappelle que René Trabesli a subi une campagne orchestrée contre lui, mettant en doute sa citoyenneté et son patriotisme. Il indique que le gouvernement est désormais à l’épreuve, surtout qu’il ne subit plus de blocage politique.
Par ailleurs, Habib Kazdaghli a indiqué que les députés de Nidaa Tounes ont été les grands absents de la plénière dédiée au vote de confiance. Il considère qu’ils ont agi en démocrates et en toute liberté. Cependant, il a indiqué qu’il est déplorable qu’un parti aussi respectable, qui était le premier aux élections législatives, se retrouve maintenant dans une situation d’opposition.
Il a estimé que le président de la République doit jouer son rôle de garant de l’unité des Tunisiens. Et qu’il doit être à la hauteur des espoirs placés en lui.