Le ministre de l’Education Hatem Ben Salem semble prêt à l’affrontement avec la Fédération générale de l’enseignement secondaire. Un nouveau bras de fer.
Lors de son audition, hier, 2 décembre à l’ARP, au sujet du budget du ministère de l’Eudcation, le ministre a affirmé qu’il prévoit de contacter le Chef du gouvernement et le secrétaire général de l’UGTT Noureddine Taboubi. Il a espéré le déblocage de la situation.
En effet, le ministre a fait savoir qu’il appliquera la loi sur les contrevenants. Pour rappel, les enseignants ont choisi de boycotter les examens et d’enseigner pendant la semaine bloquée. Alors que le ministère a donné pour consigne aux directeurs d’établissement de faire passer les examens de la semaine bloquée, avec interdiction d’assurer des cours. Ainsi, un nouveau bras de fer est engagé entre le syndicat et le ministère de l’Education. Le même bras de fer a eu lieu quand Néji Jalloul était encore ministre de l’Education.
Par ailleurs, le ministère a publié les coûts des revendications des syndicalistes. Doubler la prime de la rentrée scolaire coûte au ministère 17 millions de dinars. Doubler la prime de la surveillance et la correction des examens coûte au ministère 4.5 millions de dinars supplémentaires. Et doubler la prime du travail périodique coûte au ministère 17 millions de dinars supplémentaire. La revalorisation de la prime financière pour les directeurs des écoles primaires et collège coûte au ministère 1.4 millions de dinar. La retraite anticipée sur la base de 57 ans suite à 32 ans d’ancienneté coûte à la CNRPS 2000 millions de dinars. Si le ministère a utilisé les chiffres et l’application des lois, le syndicat a eu recours au boycott et manifestations.