L’EST affronte, samedi 15 décembre, à 17h30 heure tunisienne, le club émirati d’Al Aïn au stade Hassan Ibn Zaid, aux Emirats Arabes Unis. Le vainqueur de cette rencontre affrontera le club argentin de River Plate en demi-finale.
Bien entendu, l’ambition des Sang et Or de passer au deuxième tour est tout à fait légitime. L’exemple de l’exploit du Raja de Casablanca en Coupe du monde des clubs en est la preuve.
En 2000, le club marocain bat le néo-zélandais d’Aukland City (2-1) en match barrage, élimine le club mexicain de CF Monterry ( 2-1) en quart du finale, se débarrasse du brésilien d’Atlético Mineiro (3-1) en demi-finale avant de s’incliner, honorablement, devant le Bayern Munich (0-2) en finale.
Al Aïn : un adversaire facile ?
Mais pour pouvoir rééditer le parcours de l’outsider marocain, il faut savoir raison garder et surtout garder les pieds sur terre.
Car à écouter les commentaires des supporters de l’Espérance ainsi que ceux de la presse sportive, on a l’impression que l’équipe Sang et Or est déjà en demi-finale et qu’elle ne fera qu’une bouchée de notre futur adversaire. Grave erreur !
Un match fou
Revenons au match barrage ayant opposé, il y a trois jours, le club émirati d’Al-Aïn au champion de l’Océanie, Team Wellington.
Les Néo-Zélandais ont démarré en trombe et ont pris le large (3-0) après 44 minutes de jeu. Tsukasa Shiotani sauve l’honneur de l’équipe émiratie en inscrivant un but à l’ultime minute avant la pause.
Mené par 3 buts à 1 à cinq minutes de la fin, les champions d’Asie étaient quasiment éliminés.
Coup de théâtre, l’équipe d’Al-Aïn renverse la vapeur en inscrivant coup sur coup deux buts. Prolongation et séance de tirs au but favorable aux Emiratis qui éliminent leur adversaire par (4-3).
Que faut-il retenir de ce match fou ?
Que l’équipe émiratie a d’incroyables ressources en dépit de la naïveté de sa défense qui a encaissé trois buts devant un adversaire somme toute modeste, mais surtout l’impressionnante remontada des champions d’Asie qui ont cru jusqu’au bout à leur chance. Ce qui dénote la force de caractère de cette équipe constellée de plusieurs joueurs étrangers de valeur.
Un adversaire à respecter
Donc, cet adversaire qui sera poussé par pas moins de 25 000 supporters est loin d’être un foudre de guerre. En revanche, l’Espérance est une équipe qui sait voyager. Dotée d’un mental d’acier, elle a prouvé cet état d’esprit lors du match retour contre Al Ahly.
Le club de Bab Souika a assez d’expérience pour ne pas tomber dans l’excès de confiance ou la sous-estimation de l’adversaire.
Alors, bon vent et surtout faites-nous plaisir…