Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé, hier, un accord de 2,97 milliards de dollars en faveur du Maroc. Et ce, sur deux ans au titre de la ligne de précaution et de liquidité (LPL).
Les autorités marocaines ont réduit la vulnérabilité budgétaire et extérieure du pays. La croissance est restée robuste en 2018 et devrait s’accélérer progressivement à moyen terme, sous réserve d’une amélioration des conditions extérieures et d’une application soutenue des réformes. Egalement, elles ont mis en œuvre des réformes importantes avec l’appui de trois accords LPL. Déclare Mitsuhiro Furusawa, directeur général adjoint du FMI et président par intérim du Conseil d’administration.
Néanmoins, les perspectives restent, selon ses propos, exposées à des risques extérieurs. Parmi lesquels une montée des risques géopolitiques, une croissance lente chez les principaux partenaires commerciaux du Maroc et la volatilité des marchés financiers mondiaux.
Maroc: un nouvel accord qui offrira une assurance contre les chocs extérieurs
Dans ce sens, le nouvel accord offrira une assurance contre les chocs extérieurs. Il appuiera le pays pour continuer de renforcer la résilience de l’économie et promouvoir une croissance plus élevée et plus inclusive.
D’ailleurs, les autorités ont l’intention de considérer ce nouvel accord comme un accord de précaution, comme elles l’ont fait pour les trois accords précédents.
Il est à rappeler que la LPL a été mise en place en 2011. Et ce, afin de répondre de manière plus souple aux besoins de liquidité de pays membres. Le premier accord LPL en faveur du Maroc, d’un montant de 6,2 milliards de dollars au moment où il a été approuvé, a été approuvé le 3 août 2012. Le deuxième, d’un montant de 5 milliards de dollars au moment où il a été approuvé, a été approuvé le 28 juillet 2014. Et le troisième accord, d’un montant de 3,5 milliards de dollars au moment où il a été approuvé, le 22 juillet 2016.