En dépit de la reprise des négociations sociales entre l’UGTT et le gouvernement aujourd’hui, 22 janvier à 15h, la situation demeure paradoxale. En effet, l’UGTT affirme qu’aucun accord n’est trouvé avec la partie gouvernementale. Alors que Mohamed Trabelsi, le ministre des Affaires sociales, déclare que les deux partenaires sociaux sont très proches d’un accord.
Ainsi, la centrale syndicale annonce sur sa page officielle Facebook que les négociations reprendront aujourd’hui à 15h. Une reprise dictée par la décision de la commission administrative nationale de samedi dernier. Car, la centrale syndicale a décrété une nouvelle grève générale prévue pour les 21 et 22 février.
De ce fait, les deux partenaires auront un mois de négociations et de concertations d’ici à la date fatidique. Malgré cette décision cruciale, l’UGTT réaffirme son engagement à la reprise des négociations. Et ce, afin de défendre et d’obtenir « les droits des fonctionnaires de la fonction publique ». D’ailleurs, l’UGTT tient, entre autres, à démentir toutes les informations portant sur la signature d’un prochain accord.
Autre son de cloche, le ministre des Affaires sociales, Mohamed Trabelsi, affirme à maintes reprises aux médias que l’UGTT et le gouvernement n’ont jamais été aussi proches de la signature d’un accord comme cette fois.
Notons par ailleurs, que nous avons tenté ce matin, quelques heures avant la reprise des négociations, de contacter quelques secrétaire généraux adjoints de l’UGTT. Et ce, pour s’enquérir de la situation et de leurs prévisions quant à la reprise des négociations, mais en vain.
Cependant, une chose est sûre : le gouvernement devrait choisir entre une deuxième grève générale, dont les conséquences seraient catastrophiques, et des augmentations salariales qui porteraient atteinte aux équilibres économiques.