Le programme de soutien à l’initiative économique féminine «Raida» a permis le financement de plus de 3 mille projets. Et 8000 projets seraient financés à fin 2020. Ce qu’a annoncé aujourd’hui, Neziha Laâbidi, ministre de la Femme. Et ce, lors du séminaire régional de documentation et de la planification stratégique sur le «Genre social et commerce». C’est le Centre CAWTAR qui organise ce séminaire les 30 et 31 janvier 2019 à Tunis.
Ainsi, la ministre a affirmé que le montant du crédit alloué aux grands projets accordé aux femmes, dans le cadre de ce programme, pourrait atteindre 100 mille dinars.
Le ministère de la Femme a lancé ce programme en 2015. Il consiste essentiellement à fournir une assistance, un accompagnement, une orientation et une formation au profit des femmes diplômées du supérieur ou des centres de formation professionnelle âgées entre 19 et 59 ans. Et ce, pour les aider à élaborer et examiner les moyens de réaliser un projet. En plus de la mise en place d’une ligne de financement des PME.
Pour ce faire, une ligne de financement de ce programme a été créée suite à une convention avec la BTS. Cette ligne de financement permet à ces femmes de bénéficier de crédits dont la valeur varie entre 10 et 100 mille DT sans garantie ou conditions d’autofinancement avec un délai de grâce de six mois.
Notons que le ministère de la Femme prend en charge l’autofinancement, dont le montant s’élève à 20% de la valeur du projet sous forme de crédit sans intérêts.
Il est à rappeler que le séminaire régional de documentation et de la planification stratégique se focalise sur la réalité de l’impact des accords commerciaux sur la femme et les répercussions du libéralisme commercial sur elle. Il se tient dans le cadre de la désignation de la Tunisie comme «Capitale de la femme arabe 2018/2019» et elle constitue le lancement officiel du projet dans sa dimension régionale.
Cette manifestation vise à déterminer les moyens et instruments d’appui aux femmes en tant qu’individu ou groupe, dans les PME ainsi que dans les entreprises familiales. Et ce afin d’améliorer la position des femmes au même pied d’égalité avec les hommes dans leur économies et marchés commerciaux.
Y prennent part les ministères du Commerce et de la Femme de Tunisie, d’Algérie, du Maroc, du Liban, d’Egypte et de la Jordanie.