En collaboration avec la Banque Mondiale, l’Ordre des experts-comptables de Tunisie (OECT) organisera le 8 février à Tunis un colloque. Et ce sur le thème « La stratégie de sauvetage des entreprises publiques en Tunisie : vision et rôle des experts-comptables ».
Les entreprises publiques tunisiennes sont, aujourd’hui, confrontées à plusieurs difficultés. La situation par laquelle passent ces entreprises impacte, certes, les équilibres financiers de l’Etat. Ce qui nécessite une stratégie de réformes en profondeur. Il est vrai que ces entreprises ne sont pas toutes en décroissance. Mais elles ont en commun des résultats financiers qui les auraient condamnées depuis longtemps.
D’ailleurs, leur quasi-faillite, ballottées par l’instabilité gouvernementale et le délitement de l’Etat, et n’est pas loin de changer la donne. Les pouvoirs publics ne sont plus en mesure de s’acharner à vouloir maintenir la tête hors de l’eau des entreprises publiques à vocation concurrentielle au risque d’asphyxier, de noyer des entreprises privées par des prélèvements obligatoires et confiscatoires.
Face à cette situation, l’État doit fournir tous les remèdes possibles sans négliger les objectifs fondamentaux de la réforme du secteur public.
Dans ce sens, l’OECT estime que cette question doit être traitée avec rigueur. ET ce, parce que l’évolution de la scène économique et sociale nationale a clairement démontré l’importance de ces entreprises publiques.
C’est dans cette optique que s’inscrit le colloque de l’OECT. Y prendront part des représentants de l’OECT, Banque Mondiale, Cour des Comptes, ministère des Finances, Haut comité de contrôle administratif et financier, Comité des contrôleurs d’Etat, Comité du contrôle général des services publics, UGTT et de l’UTICA.