La Tunisie participera au Salon de l’agriculture, de l’hydraulique, de l’environnement et de l’élevage – Sahel Niger 2019. Sa 5ème édition se déroulera du 19 au 25 février à Niamey. Le thème à l’honneur est : « Financement et développement des filières face aux changements climatiques. »
A cette occasion, la Chambre de commerce tuniso-belgo-luxembourgeoise organise une mission de promotion des produits agricoles et de l’industrie agro-alimentaire. Et ce, avec une forte participation d’opérateurs tunisiens. L’objectif de cette participation tunisienne consiste à renforcer le positionnement de la Tunisie sur ce marché émergent.
Ainsi, le ministre de l’Agriculture, Samir Taieb, présidera la délégation officielle. Cette dernière sera composée du président de l’UTAP, d’un représentant du CEPEX, du DG du GCT, DG du GIF, ainsi que de hauts responsables du secteur agricole tunisien.
La présentation de plusieurs produits tunisiens frais et transformés (huile d’olive, agrumes, poivrons, tomates, dattes, poulet et charcuterie) sera au menu. Et ce, afin de mettre en valeur le secteur agricole tunisien en particulier et mettre en avant la Tunisie en tant que destination santé et destination universitaire.
Sahel Niger en bref
En effet, le Sahel Niger est une plateforme importante. Car il constitue un vecteur de promotion des produits frais et transformés destinés à un marché de 23 millions d’habitants. Le réseau national des Chambres d’Agriculture (RECA) du Niger organise ce rendez-vous international. Et ce, en collaboration avec les ministères sectoriels et le Haut-Commissariat du pays, l’initiative 3N « Les Nigériens Nourrissent les Nigériens », ainsi que d’autres partenaires, sous le patronage du président de la République nigérien.
Enfin, rappelons que le secteur agricole nigérien représente la principale source d’activité économique du Niger. Il occupe plus de 80% de la population active. Il contribue à hauteur d’environ 42,8% du PIB à l’économie nationale. Néanmoins, ces dernières années, il connait une forte dépendance vis-à-vis des facteurs climatiques. La baisse de la productivité des écosystèmes handicape ce secteur. Ceci est dû à la faible maîtrise de l’eau et à une forte croissance démographique.