Elles sont un symbole de résistance et de contestation. Antigone traverse l’Histoire du monde. Des visages témoins du passé.
La voilà débarquée sur nos rives, visitant les écritures de ces dames réunies grâce à Zeyneb Farhat à El Teatro, pour un atelier d’écriture, sous la direction de Haifa Zangana
écrivaine d’Irak.
Mais qu’ont-elles de particulier à raconter ? Marianne Catzaras nous dresse des portraits de ces dames qui racontent l’histoire. Elle nous répond : « C’est l’histoire d’une détention, d’une incarcération dans les années 70. »
Témoignages, récits autobiographiques, narrations fictives, chacune à sa manière sort de son silence.
A leurs textes mis en espace par Khaoula Elhadef, s’invite la photographie sous le regard de Marianne Catzaras. Photographe des minorités. De la rue, mais aussi des forêts silencieuses. La photographe s’arrête sur le regard, sur les yeux, les visages, le miroir du passé, nous indique-t-elle.
Elle se plaît à citer Barthes : « L’image est certes plus impérative que l’écriture. Elle impose la signification d’un coup sans l’analyser, sans la disperser. »
Rendez-vous ce vendredi 8 mars à El Teatro, avec ces visages qui racontent l’Histoire.