La Banque africaine de développement (BAD) approuve un financement de 268 millions d’euros au bénéfice du Maroc. Objectif : soutenir sa dynamique d’accélération industrielle. Et ce, via la mise en œuvre de la 2ème phase du Programme d’appui à l’accélération de l’industrialisation au Maroc.
Ainsi, le PAAIM II vise à favoriser l’accélération industrielle du Maroc. Et ce, à travers le déploiement d’écosystèmes industriels et l’amélioration de la compétitivité des opérateurs du secteur. Mais aussi par le financement d’activités économiques industrielles de premier ordre.
En effet, ce programme constitue un soutien aux réformes, par sa complémentarité avec les autres domaines d’intervention de la BAD. Notamment, en termes de financement d’infrastructures qui renforcent la compétitivité logistique du pays. Et ce, avec une plus grande disponibilité de liquidités auprès des institutions financières.
La BAD booste le niveau d’intégration industrielle du Maroc
Par conséquent, il favorisera le développement de nouveaux écosystèmes intégrés. Ce qui portera à 60% le niveau d’intégration industrielle. Et il contribuera à faciliter l’accès au foncier industriel à des prix compétitifs.
Par ailleurs, la simplification de l’ensemble des procédures administratives au profit des entreprises exportatrices se fera par la création d’un portail dédié.
Le PAAIM II doit contribuer à porter à 11 000, en 2020, le nombre total de garanties au profit des TPE. De plus, il facilitera le financement de projets promus par des PME et industries gérées par des femmes.
A cette occasion, Mohamed El Azizi, DG de la BAD pour la région Afrique du Nord annonce que « la seconde phase du PAAIM permettra véritablement de consolider les acquis. Il s’agit d’une étape décisive pour réussir l’industrialisation du Maroc, qui permettra de porter le financement global de la banque au PAAIM à plus de 430 millions d’euros depuis 2017 ».
De son côté, Leila Farah Mokaddem, responsable pays de la BAD au Maroc, apporte des précisions. « Ce programme favorisera l’amélioration de la compétitivité industrielle du Maroc. Et il renforcera son intégration dans les chaînes de valeur africaines et mondiales », conclut-elle.