Le président de la République Béji Caïd Essebsi a annoncé, lors de son discours à l’occasion du mois de Ramadan, que la situation en Tunisie n’est pas au beau fixe. Il a mis l’accent sur la détérioration du pouvoir d’achat des Tunisiens, la cherté de la vie; ainsi que les tragédies survenues, dont le décès des 15 nourrissons et des 12 ouvrières agricoles.
Il déclare : « Malgré les efforts déployés par le gouvernement, les difficultés existent. Et même si on règle le problème provisoirement, cela ne le résoudra pas ».
Puis, évoquant la dernière grève des transporteurs, il précise que la situation s’est débloquée grâce à l’intervention de l’armée. Ce qui a pu réduire l’impact de cette grève.
Et d’ajouter : « Cette année est une année électorale. Il y a ce qu’on appelle la fièvre électorale. »
Enfin, quant aux sondages, M. Essebsi soulève qu’ils ne font que perturber la situation. Il rappelle qu’un candidat peut avoir la côte, mais du jour au lendemain se retrouver dernier du classement. « A mon avis, il ne faut pas les prendre vraiment au sérieux. Aujourd’hui, il y a près de 600 000 nouveaux inscrits sur les registres électoraux dont il faut tenir compte. »